Partage d'experience

L'Ecole de Guerre

Evaluer l’efficacité des formations grâce au test TOEIC

L’ouverture sur l’international est un enjeu majeur pour l’Ecole de Guerre. L’École de Guerre a sélectionné les tests TOEIC® afin d’évaluer l’efficacité des formations en anglais et de certifier les compétences acquises à l’issue des formations. L’utilisation des tests TOEIC® permet à l’École de Guerre d’évaluer le niveau de ses apprenants et de suivre leur progression. C’est un outil de taille pour le Bureau de langue anglaise en charge de la formation en anglais.

L'Ecole de Guerre en quelques chiffres :

  • plus de 300 officiers formés chaque année de l’armée de terre, de la marine, de l’armée de l’air, de la gendarmerie et des services (Délégation générale pour l’armement, service de Santé des armées, services des Essences),
  • environ 70 nationalités,
  • 90 cadres et personnes en soutien direct à l'enseignement,
  • environ 200 intervenants extérieurs.

Créée en 1993, l’Ecole de Guerre forme en un an le futur corps de direction des armées françaises, amies et alliées.

Le Défi

En 2010, Mme Cleret, chef du Bureau de langue anglaise de l’Enseignement militaire supérieur, est recrutée pour créer un département d’anglais. Mme Cleret définit donc l’intégralité de l’ingénierie pédagogique du département, recrute des formateurs, etc. Rapidement la question de l’évaluation des compétences se pose : comment évaluer et valider la qualité de la formation et avoir un constat clair de l’efficacité de la formation ? Comment sanctionner la maîtrise des compétences à la fin du parcours de formation ? Pour répondre à ces problématiques, le ministère lance un appel d’offre pour sélectionner une certification répondant aux critères suivants :

  • Externe pour plus d’objectivité dans l’évaluation,
  • Reconnue à l’international et utilisée dans les formations civiles (universités, écoles…) afin de permettre une comparaison et une interaction entre la sphère miliaire et civile,
  • Validant les 4 compétences langagières (compréhension orale et écrite, production orale et écrite) dans un contexte de communication internationale (au-delà du contexte purement militaire) mais aussi les compétences professionnelles et culturelles,
  • Corrélée sur les normes de l’OTAN (normes STANAG 6001).

La Solution

Les tests TOEIC® Listening and Reading et TOEIC® Speaking and Writing, répondant à l’ensemble des critères établis, ont donc été sélectionnés et mis en place dès 2012.

L’Ecole de Guerre est accréditée pour organiser des sessions de tests TOEIC® et dispose d’une équipe de surveillants habilités par ETS Global. L’Ecole bénéficie d’une grande autonomie dans le planning des sessions et le nombre de candidats par session.

« La mise en place technique du test TOEIC® Speaking and Writing (administré sur ordinateur) fut un vrai défi, mais grâce à une très bonne coordination avec les équipes d’ETS Global les choses se sont déroulées de manière très satisfaisante », commente Mme Cleret.

Depuis 2012, les 200 officiers stagiaires français de l’Ecole de guerre passent les tests TOEIC® chaque année. « Les officiers sont conscients de l’opportunité qu’on leur offre en les évaluant avec les tests TOEIC® (reconnus dans le monde entier, utilisés par les meilleurs MBA…). D’un point de vue pédagogique, les scores TOEIC® nous permettent de comparer les candidats entre eux, mais également d’étudier l’évolution d’une année sur l’autre, et de fixer des objectifs précis », explique Mme Cleret.

Les Résultats

En 2012, 90% des candidats ont obtenu un score supérieur ou égal à 785 (score plancher pour valider le niveau B2 exigé par les écoles homologues dans le cadre de la délivrance d’un diplôme dans le civil : écoles d’ingénieur par exemple), et parmi ces candidats 50% obtiennent un score supérieur ou égal à 900/990, soit un niveau C1.

« Nous souhaitons que 100% des candidats atteignent le niveau C1. Les tests TOEIC® répondent aux attentes et aux exigences de l’École de Guerre dans le cadre de la formation et validation des compétences langagières en anglais de ses futurs décisionnaires qui seront amenés à défendre les intérêts de la France à l’OTAN ou dans d’autres structures à caractère international à forts enjeux stratégiques », conclut Mme Cleret.